
La secrétaire secoue la tête et reprend son travail en lui demandant gentiment les pièces d'identité habituelles.
Marjorie lui donne tout ce qu'elle demande en évitant son regard, elle ne veut pas savoir d'avance ce que cette infirmière pense du patient en question.
- Patient numéro 4-9-5-7-8, autorisation accordée.
Marjorie reprend ses papiers que lui tend la secrétaire, puis ses pièces d'identité.
- Docteur Rego...
- Non, je sais.
- Vous savez ?
- Bonne chance.
La secrétaire écarte les yeux violemment et détourne le regard aussitôt. Malgré qu'elle soit jeune, Marjorie sait très bien ce que pensent les autres, elle s'en moque pourtant encore plus. Elle est là pour faire l'analyse d'un patient, patient 4-9-5-7-8, et personne ne lui fera d'idée préconçue ! L'employée fait signe à deux énormes gars d'ouvrir la porte. Une porte qui mène vers un long et étroit couloir, blanc, affreusement trop blanc. Elle reprend toutes ses affaires et avance derrière les hommes. Elle peut entendre ses talons claquer contre le sol et sentir son corps être pressé. Elle n'aime pas ça.
- Le 4-9-5-7-8, hein ?
- On dirait bien, affirme-t-elle au plus grand des deux, celui qui n'a pas de cheveux et qui se prend pour un dieu.
- C'est un sacré fou, vous savez.
- Je sais environ ce qu'il a fait, je ne peux le qualifier de fou pour autant.
- Comment ? Le deuxième homme aux cheveux noirs prend la parole et semble bien surpris, peut-être doutera-t-il des compétences de Marjorie après cela.
- Ce n'est pas parce qu'on tue qu'on est fou. Des gens saints d'esprit le font tous les jours et personne ne les traite de fous pour autant.
- Massacré six femmes et en avoir violé trois avant, ce n'est pas assez pour vous convaincre qu'il est fou ?
Elle regarde longuement l'homme aux cheveux noirs. Drew. Il semble sidéré, mais il ne sait vraisemblablement, pas comment le décrire. Les trois continuent d'avancer en silence, les deux hommes ont presque peur d'elle maintenant. Alors qu'au début, elle semblait jolie et très sage.
Les deux armoires à glace l'amènent jusqu'à une grande porte. Blanche elle aussi, Marjorie n'allait pas y échapper, pas aujourd'hui. Le chauve, Marc, ouvre la porte à l'aide de deux clefs, parce que bien sûr, ils ont deux cadenas par portes. Il l'a garde ouverte et Marjorie y pénètre.
- Madame... dit doucement Marc.
- Mademoiselle, corrige-t-elle.
- Pardon...
- Vous avez vu des choses effrayantes ? Ne peut s'empêcher de poser le grand Drew.
- Encore bien plus pire que ce qui se trouve dans ce dossier.

Reves-Repertoire, Posté le dimanche 22 avril 2012 12:30
Bonsoir :)
Comment vas-tu ?
Après lecture ce prologue intrigue beaucoup et les gardes ne semblent pas très rassurés non plus...
Par contre j'ai remarqué une petite faute : C'est le nom sur l'étiquette accrocher à son badge. -> accrochée. C'est l'unique erreur que j'ai repérée donc je la signale !
Enfin je n'en dis pas plus, puisque je me charge de lire et de rédiger un avis sur l'histoire ;)
Bonne soirée,
Anguis.